Bonjour ! Bon, moi je vous le dis tout net, j’en ai un peu marre de ne voir chroniqués que d’excellents jeux (ou presque). Pensez au pauvre hère en quête d’une vraie merde pour ses soirées bad taste party… Alors je viens en renfort en vous présentant The Hunt for Red October de Hi-Tech sur Super Nintendo.
Adapté du film du même nom, The Hunt for Red October est ce qu’on peut appeler une authentique diarrhée filtrée dans une chaussette portée en plein été 24 heures sur 24 pendant 15 jours par un obèse à forte capacité de sudation. Le but du jeu est de franchir les multiples zones sous-marines afin de passer aux États-Unis. Le jeu est un vague shmup mâtiné de pilotage de sous-marin, car il en faut de l’habileté pour diriger cette boite de conserve.
Je ne m’attarderai pas outre mesure sur cette review dont le seul but est plus de vous avertir que de réellement tester le jeu. En effet, les épithètes négatifs voire carrément insultants finiraient par me manquer. Les graphismes sont simplement épouvantables, on dirait que monsieur Juan Romano Choucadescu s’est occupé des backgrounds et quant au design des sprites, on a vu mieux sur Collecovision. Sans blague, les screenshots sont parlants d’eux-mêmes…
Le contrôle est d’une extrême lourdeur, le simple fait de maintenir votre engin entre deux eaux est en soi une action méritoire. Les torpilles sortent à une cadence rhumatismale et finalement ne servent strictement à rien, la meilleure façon de survivre est encore d’anticiper l’arrivée des rares ennemis plusieurs secondes avant même leur apparition à l’écran. Quant à la bande-sonore, même le duo Garou/Céline Dion est moins agressif (quoique tout aussi attentatoire au bon goût). Vite, un petit Boléro de Ravel pour me faire pardonner de mes esgourdes insupportées !
Au final, nous avons là un jeu absolument infect, une véritable injure au genre, et pire encore, un authentique bras d’honneur doublé d’un majeur tendu bien haut à la meilleure console de tous les temps. Avoir osé faire sortir une pareille fiente est rien moins que criminel et me révolte tout autant que les saloperies débitées à cadence stakhanoviste par messieurs Nicolas S, Brice H et Eric B ! Un gameplay aussi chiant doublé d’une réalisation indigne du plus indigent des programmeurs auto-proclamés. Bref, un de ces titres juste sortis pour faire de l’oseille sur une licence déjà pas folichonne.
Avec The Hunt for Red October, on touche le fond. Vraiment. Si vous croisez un jour la cartouche, n’y touchez pas plus qu’à un colis à l’anthrax, ou alors préparez deux litres d’eau que vous porterez à ébullition à feu vif avant d’y plonger ce sinistre ingrédient ; puis virez le tout (eau, cartouche et casserole), en ayant pris le soin de récupérer un peu du bouillon pour le faire boire à votre patron, lequel crèvera quelques heures après avoir absorbé cette triste infusion, et ce dans d’abominables douleurs d’entrailles. Ce qui ferait passer l’agonie d’Agnès Sorel, de Charles IX et de Gabrielle d’Estrées pour des morts douces (si vous ne voyez pas de qui je cause, un petit tour dans un dico des noms propres vous renseignera).
Je vous laisse, je dois continuer de visionner l’intégrale de Plus Belle la Vie… Je vais vraiment mal…
Ma note : 0% (car quand c’est nul, ça vaut pas plus qu’une note nulle).