Certains l’aiment cru

On aurait pu croire que l’apparition récente de Judgment Silversword sur Steam ai donné des idées à pas mal de créateurs low-fi en mal de sensations shmupesques pixelisées. Aussi est-il surprenant de découvrir Final Boss -Raw Label-, présenté par le studio Se! à l’occasion de la Touhoucon (on fait vraiment des conventions pour n’importe-quoi…) le 28 septembre dernier, un petit shoot qui ressemble à s’y méprendre à une production WonderSwan inspirée par le jeu de Qute… mais dont le développement est déjà vieux de trois ans.

De l’aveu même de ses auteurs (deux finlandais, surprenant, non ?), Final Boss n’est pas un jeu compliqué : six couleurs (pas plus), des pixels gros comme le poing, une musique qui pulse et des explosions. Il a été longuement travaillé, par contre, et ça transpire de chaque pixel carré de ce petit truc magique à l’animation ultra-nerveuse et aux patterns serrés. Mais ne me croyez pas sur parole, allez plutôt jeter un oeil au trailer, ou carrément télécharger la chose et ses trois niveaux d’awesomeness survitaminé.

Oui, c’est court, mais c’est gratuit, et les frissons sont garantis. Un détail à ce propos, la dénomination « Raw Label » est en vérité destinée à signifier le statut de « démo » du projet. En effet, bien que présenté en l’état comme complet, les développeurs parlent d’un quatrième niveau et d’un mode hard qu’ils n’ont pas pu intégrer au jeu à l’heure actuelle et qu’on devrait, avec un peu de chance, retrouver dans une prochaine release (pour l’instant sans date, mais d’ores-et-déjà surnommée Final Boss Final).

Affaire à suivre, donc…

À propos de skoeldpadda

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sköldpadda /ʃøldpada/ n.m. commun. 1. Tortue, en suédois. 2. Yan Holliday. Docteur ès roguelikes. Agrégé en shmup. Blogueur pulp.

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